Nichole Ouellette 
  
présente
Bétulacées
Famille  Clef des genres  Figures 23 - 24  01. Betula  02. Alnus  03. Ostrya  04. Corylus  05. Carpinus 
Canots d'écorce de bouleau 
  
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Famille 11. ― Bétulacées
 [ BETULACEAE ].
 1. Betula  Linné.
― Bouleau. 
2. Betula papyrifera Marshall. — Bouleau à papier. — Bouleau blanc,
Bouleau à canot. — (Canoë birch). 
— Grand arbre pouvant atteindre 30 mètres ; écorce blanche ou rougeâtre, 
s'enlevant facilement en longues bandes horizontales minces et flexibles, 
marquée de lenticelles saillantes, longues et étroites ; feuilles ovées, 
graduellement atténuées à la base ; chatons pistillés cylindriques, pendants ; 
nucule plus étroite que l'aile. Floraison printanière. Général, et l'un des 
éléments caractéristiques de la forêt laurentienne. 
Ce bouleau 
ne constitue pas de forêts pures permanentes, et se mêle naturellement aux 
autres arbres, formant dans la forêt du nord une association très nette avec le 
tremble et les conifères. Une formation pure de bouleau à papier ne se trouve 
que sur l'emplacement d'un feu de forêt. L'arbre a besoin de la pleine lumière 
et doit s'élever au-dessus des autres sous peine de disparaître. C'est l'un des 
rares arbres américains qui sont plus répandus aujourd'hui qu'à l'arrivée des 
Européens dans le nouveau monde, le défrichement et les incendies ayant favorisé 
sa propagation. Sa longévité maximum est de 150 à 200 ans, et il est à maturité 
vers 70 ou 80 ans. 
— Le bois est dur et pesant, de peu de durée. On l'emploie 
surtout pour le tournage des bobines, pour la fabrication des cure-dents, des 
chevilles à chaussures et des fausses semelles. 
— La « culture » primitive de nos Indiens reposait en grande 
    partie sur le bouleau. Le 
    canot d'écorce de bouleau était une véritable 
    œuvre d'art qui assurait à ces peuples chasseurs la mobilité indispensable à 
    ce mode de vie. 
L'écorce de bouleau est encore la ressource principale qu'utilisent ceux qui vivent dans la forêt pour allumer le 
feu et confectionner des récipients (cassots) que l'on jette après s'en être 
servi. De la sève on peut faire du « sucre de bouleau ». Le bouleau « coule » 
abondamment, mais il faut une très grande, quantité de sève pour donner une 
petite quantité de sucre. 
Frère Marie-Victorin (1885-1944) 
Flore laurentienne, p. 150.  
    
 
 le jeudi 8 janvier 2004 
  le vendredi 9 juillet 2010 - le dimanche 18 décembre 2016 
constante mouvance de mes paysages intérieurs 
 
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