| Nichole Ouellette 
  présente
 Compositae - Asteraceae 
FamilleClef sous-familles
 Clef liguliflores
 Clef tubuliflores
 C. tubuliflores A
 C. tubuliflores  B
 01 Lapsana
 02 Cichorium
 03 Leontodon
 04 Tragopogon
 05 Taraxacum
 06 Prenantes
 07 Lactuca
 08 Sonchus
 09 Hieracium
 10 Iva
 11 Ambrosia
 12 Xanthium
 13 Bidens
 14 Arctium
 15 Centaurea
 16 Tanacetum
 17 Artemisia
 18 Antennaria
 19 Anaphalis
 20 Gnaphalium
 21 Petasites
 22 Erechtites
 23 Senecio
 24 Silybum
 25 Cirsium
 26 Eupatorium
 27 Galinsoga
 28 Heliopsis
 29 Helenium
 30 Helianthus
 31 Madia
 32 Chrysanthemum
 33 Matricaria
 34 Achillea
 35 Anthemis
 36 Rudbeckia
 37 Tussilago
 38 Arnica
 39 Inula
 40 Solidago
 41 Erigeron
 42 Aster
 Figures 194 - 195 - 196
 Figures 197 - 198 - 199
 Figures 200 - 201 - 202
 Figures 203 - 204 - 205
 Figures 206 - 207 - 208
 Figures 209 - 210 - 211
 Figures 212 - 213 - 214
 Figures 215 - 216 - 217
 Figures 218 - 219
 Papier peintCharrettes de foin
   Navigation 
AccueilPar Marie-Victorin
 Édition numérique
 Divisions de l'ouvrage
 DICOTYLES
 MONOCOTYLES
 Plantes comestibles
 Plantes introduites
 Plantes médicinales
 Plantes rares
 Faire un don
 À la UNE
 PHOTOGRAPHIES
 Références
 | Édition interactive Famille 103. ― COMPOSÉES - ASTÉRACÉES 11. AMBROSIA
 Linné ― AMBROISIE. 1. Ambrosia trifida Linné. ― Ambroisie
 trifide. ― Grande Herbe à poux. ― (Great ragweed). ― Grande plante annuelle (longueur 1-4 m) ; feuilles toutes opposées,
trinervées, profondément 3-5-lobées ; grappe staminée (longueur 10-25 cm) ;
capitule pistillé (longueur 6-8 mm) muni de 5-7 côtes, chaque côte portant un
tubercule près du sommet. Floraison estivale. Autour des habitations et des
dépotoirs. Introduit du centre des États-Unis. Général dans le Québec
habité, sauf dans l'est (Gaspésie), qui semble en être presque complètement exempt. 
|  | Ambrosia trifida 
Spécimen de l'herbier Paul Aubin, Saint-Césaire, le 9 août 1960, acquis en
1989 par l'herbier Marcel Blondeau, numéro 7217.
 | 
 L'ambroisie trifide est cultivée par quelques tribus
indiennes comme nourriture ou comme plante tinctoriale. On obtient une couleur
rouge en écrasant les capitules. L'espèce était cultivée par les
précolombiens, et les graines trouvées dans les sites préhistoriques sont
quatre ou cinq fois plus grosses que celles de la plante sauvage d'aujourd'hui,
ce qui semble indiquer culture par sélection. ― L'espèce cause des dommages considérables dans l'ouest américain, à
 cause de la place qu'elle prend dans les champs de grain, et surtout à cause des impuretés
 qu'elle introduit dans le blé ; les tubercules du capitule se prennent dans les mailles du crible
 et rendent le nettoyage très difficile. Dans notre province, c'est surtout une
mauvaise herbe domestique, facile à détruire par l'arrachage à la main. Peu
de plantes sembleraient aussi dénuées de moyens de dissémination, et
cependant, en y regardant de près, on découvre une disposition aussi efficace
que peu commune. Le fruit consiste en une masse colomnaire centrale munie de 5
à 7 protubérances légères. Il reste longtemps attaché à la tige, et tombe
à l'automne. Sa conformation particulière, en lui donnant une surface de
contact considérable avec l'air, le fait refroidir plus vite que les corps
environnants, et dès les premières gelées blanches, on peut voir chacune des
protubérances se garnir d'un petit glaçon, contourné, l'ensemble constituant
une masse de 2 à 3 pouces de longueur. Désormais, le fruit est armé pour la
dissémination ; il s'attachera aux feuilles mortes, sera poussé par le vent,
par les pieds des animaux, parfois jusqu'à des distances considérables. ― L'ambroisie trifide jouit d'une célébrité de mauvais aloi, parce qu'elle est probablement
responsable du plus grand nombre d'attaques de la 
 fièvre des foins. La fièvre
des, foins est un état d'hypersensibilité, dû à des réactions individuelles
extrêmement spécifiques, aux protéines des pollens flottant dans l'air et
aspirés par le nez. Les symptômes (congestion des muqueuses nasales, abondance
de mucosités, démangeaison aux yeux, éternuements violents) sont très
pénibles, et leur effet angoissant est aggravé par la probabilité de leur
récurrence annuelle. Dans le Québec, les principaux pollens incriminés sont
ceux du  Poa pratensis, du  Phleum pratense et de l'Agrostis alba, mais surtout
ceux de l'Ambrosia trifida et de l'
A. artemisiifolia. Le nord-est du Québec
(Gaspésie, Côte-Nord, etc.), et peut-être l'Abitibi, à peu près exempts d'ambroisie, sont un refuge désigné pour les malades chroniques. Frère Marie-Victorin (1885-1944)Flore laurentienne, p. 562.
 
|  Ambrosia trifida Linné, 46° 44' 00" N  71° 28' 00" O, 
Capitale-Nationale, 
Hors MRC, Saint-Augustin-de-Desmaures (Ville), le jeudi  
14 septembre 1978, photo Marcel Blondeau, Ambrosia_trifida_001_800a.
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   le jeudi 23 août 2001 - le mercredi 3 septembre 2008 le samedi 12 juin 2010  - le lundi 8 août 2011 - le lundi 24 juillet 2017 - le vendredi 6 octobre 2017
 constante mouvance de mes paysages intérieurs
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