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Tout le monde connaît le grand soleil universellement cultivé (mais surtout en Russie) pour ses graines et l'huile que l'on en extrait. La plante est épuisante pour le sol et pourrait être employée pour la première récolte, dans les terres neuves où le blé se développerait d'une manière trop luxuriante pour bien fructifier. ― La plante retournée à l'état sauvage est très différente et montre jusqu'à quel point la culture petit développer une espèce. ― CHAMPLAIN et SAGARD ont tous deux vu les belles cultures de soleil chez les Hurons de la baie Géorgienne et du lac Simcoe. SAGARD écrit : « Ils font état du tourne-sol qu'ils sèment en quantité. . . à cause de l'huile qu'ils retirent de la graine. » L'H. annuus n'est pas indigène dans l'Ontario, et les Hurons avaient dû obtenir les graines des Indiens d'au-delà du Mississipi. Il semble que les Amérindiens avaient déjà transformé la petite plante sauvage, et obtenu les énormes capitules que nous connaissons. Le soleil a été introduit dans la culture, en Europe, dès le XVIe siècle. Frère Marie-Victorin (1885-1944)
le dimanche 21 octobre 2001 le jeudi 25 août 2011- le jeudi 31 août 2017 constante mouvance de mes paysages intérieurs |
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