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Pehr Kalm (1716-1779)
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Exploration de 130 jours | Du 21 juin au 29 octobre 1749, Kalm herborise en Nouvelle-France. Traduction annotée du journal de route par Jacques Rousseau et Guy Béthune avec la concours
de Pierre Morisset. Édition Pierre Tisseyre, Montréal, 1977.
Il fournit à l'herbier de Linné le plus grand nombre de ses types canadiens. |
L'itinéraire de Pehr Kalm en Nouvelle-France, habitée à l'époque, correspond à la période la plus heureuse de son séjour en Amérique du Nord. Les Français dégagent Kalm de tout souci matériel. Ils le défraient de ses dépenses, lui apportent une collaboration enthousiaste à laquelle il n'est pas habitué.
Le voyage au Canada de Pehr Kalm et de son assistant Jungström commence et se termine à Albany, la capitale actuelle de l'État de New York. Ils naviguent d'abord dans une petite embarcation sur la rivière Hudson et font du portage.
Au fort Saint-Frédéric, les voyageurs attendent 17 jours l'arrivée du voilier et du vent pour traverser le lac Champlain.
Ils remontent la rivière Richelieu jusqu'au fort Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu).
De fort Saint-Jean à Laprairie, le trajet se fait en voiture.
45º 31' 99.9" N - 073º 31' 49.8" O, Longueuil, d'une terre inculte en bordure d'un terrain de stationnement, près de la rive du fleuve Saint-Laurent, presque sous le pont Jacques-Cartier, 14:33 le samedi 18 août 2007, photo Calypso Dubois-Lapointe, Longueuil_Ville_001_800. |
En 1749, un bateau de bois de pin traverse le fleuve de Laprairie à Montréal. Pehr Kalm passe sept jours à Montréal et s'embarque sur le fleuve jusqu'à Québec.
Kalm séjourne trois semaines à Québec et visite presque quotidiennement le gouverneur, Roland Michel Barrin de La Galissonière.
Dans la région québécoise, le médecin botaniste Jean-François Gaulthier l'accompagne la plupart du temps. Kalm découvre de nouvelles plantes qu'il décrit avec précision.
À mesure qu'il progresse vers le nord, il rencontre davantage de plantes qui croissent également en Suède et en Finlande, les flores circumpolaires présentent une étonnante similitude. Il se rend aussi chez les Hurons de Lorette. Puis, il s'embarque à destination des Éboulements, mais rebrousse chemin au Cap-aux-Oies (un peu en aval de Baie-Saint-Paul).
Au retour, Kalm demeure quatre jours à Québec, il remonte ensuite le fleuve Saint-Laurent, jusqu'à Montréal. Trois autres semaines passent, le voyageur reprend la route empruntée au début de l'été. L'itinéraire canadien se termine à Albany, 17 jours après le départ de Montréal, le 29 octobre 1749.
Ni conquérant, ni soldat, ni missionnaire, Pehr Kalm enregistre ce qu'il voit avec la rigueur d'un clinicien.
Le regard essentiellement scientifique de Kalm donne un poids inestimable à ses notes. Il inventorie la flore et la faune. Il observe la composition des sols, le débit et la qualité des eaux des rivières et du fleuve. Il note les us et coutumes des premiers et nouveaux habitants.
Observations, notes et recherches
Divisions de l'ouvrage
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Au XVIIe siècle, en canots d'écorce de bouleau, sur les cours d'eau, de la baie d'Hudson, jusqu'au golfe du Mexique des personnes instruites interrogent l'Amérique, image satellite générée par Google Earth, Baie_Hudson_golfe_Mexique_Google_2013_950. |
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