Comme nous l’avons indiqué plus haut, les montérégiennes sont des
batholithes, des bubons éruptifs surgis au dévonien, et marquant une ligne de
faiblesse de la planète. Épanchées en profondeur, elles ont été démantelées
durant le long cycle d’érosion amorcé depuis le Dévonien et qui sévit encore.
Les roches éruptives qui constituent les Montérégiennes, bien que fortement
basiques, portent une flore analogue à celle des Laurentides et des Adirondacks.
Leur couverture végétale est la forêt mixte, et les types calcicoles manquent
presque totalement. Quand les sommets sont dénudés, ce qui arrive rarement, on
trouve quelques représentants d’une flore plus boréale : Draba arabisans,
Potentilla tridentata,Selaginella rupestris, etc.