Nichole Ouellette
présente
Crucifères
Famille Clef des genres Figures 66 - 67 - 68 Figures 69 - 70 - 71 Figures 72 - 73 - 74 01 Cakile 02 Capsella 03 Thlaspi 04 Lipidium 05 Armoracia 06 Subularia 07 Draba 08 Hesperis 09 Nasturtium 10 Dentaria 11 Raphanus 12 Arabis 13 Cardamine 14 Neslia 15 Camelina 16 Rorippa 17 Conringia 18 Brassica 19 Sisymbrium 20 Barbarea 21 Erysimum
Navigation
Accueil Par Marie-Victorin Édition numérique Divisions de l'ouvrage DICOTYLES MONOCOTYLES Plantes comestibles Plantes introduites Plantes médicinales Plantes rares Faire un don À la UNE PHOTOGRAPHIES Références
|
Édition interactive
Famille 41. ― CRUCIFEREAE [ CRUCIFÈRES ].
16.
RORIPPA
Scopoli. — RORIPPA.
4. Rorippa islandica (Oeder) Borbas. — Rorippa d'Islande. — (Icelandic water-cress).
— Plante bisannuelle, très variable, glabre ou pubescente ; tige
(longueur 10-30 cm) ; feuilles pinnatiséquées ou pinnatipartites, à segments
aigus (sauf dans les formes franchement aquatiques) ; fleurs (diamètre 4-6 mm) ;
siliques globuleuses [ var. hispida (Desvaux) Butters & Abbe ] ou ellipsoïdes (var.
fernaldii Butters & Abbe) égalant leur pédicelle ou plus courtes.
Floraison printanière. Bord des rivières et lieux humides. Commun partout dans
le Québec. [ Synonyme : R. palustris (Linné)
Besser ].
Espèce biologiquement intéressante parce qu'elle comprend des variétés ou races distinctes et séparées par des caractères discontinus. Le Rorippa islandica typique européen n'existe ici que comme épibiote (Anticosti) ou comme plante de ballast, mais on trouve partout dans le Québec, et dans l'Amérique du Nord généralement, deux plantes dont les relations avec la plante de l'Europe peuvent s'exprimer ainsi : le R. islandica est une large espèce polymorphe ayant une phase glabre dans l'Eurasie (var. islandica}, une autre phase glabre en Amérique (var. fernaldii Butters &
Abbe) et une phase pubescente-hirsute [ var. hispida (Desvaux) Butters & Abbe ] en Amérique.
— Une autre espèce affine a aussi été récoltée dans le Québec, il
s'agit du R. barbareaefolia (Linné)
Karsten.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 264, 265.
Un nom peut être utilisé quand il correspond à un article paru dans des revues de botanique. On peut trouver ces références sur
des sites Internet. Si c'est un taxon très récent, on fait suivre le nom par ined.,
ce qui signifie non encore édité. Autrement, on n'a pas droit d'inventer des noms nouveaux, sinon, ils deviennent des noms
invalides. Par distraction, on peut confondre virginica et virginiensis,
cubana et cubensis, fernaldii et
fernaldiana. Dans le cas de
Rorippa fernaldiana, on ne trouve aucune référence dans une revue. Donc, c'est un nom à rejeter, une erreur, si l'on veut.
Marcel Blondeau, botaniste consultant
courriel reçu le mardi 5 avril 2005
|
le lundi 4 avril 2005
le vendredi 10 juillet 2009 - le mardi 14 mars 2017
constante mouvance de mes paysages intérieurs
|