Rosa sp., un des multiples habitats du genre. 46 34' 43.9" N - 072 08' 18.5" O, Mauricie, MRC Les Chenaux, Sainte-Anne-de-la-Pérade, rive du fleuve Saint-Laurent, dans le sable de la plage, entre les blocs erratiques et la végétation riveraine, 0520 le mercredi 16 juin 2021, Rosa_sp_016_950_633.

Nichole Ouellette

présente

Rosacées

Index
Famille
Clef des genres
01 Crataegus
02 Amelanchier
03 Aronia
04 Malus
05 Sorbus
06 Prunus
07 Physocarpus
08 Spiraea
09 Sorbaria
10 Rosa
11 Rubus
12 Potentilla
13 Sanguisorba
14 Dalibarda
15 Fragaria
16 Agrimonia
17 Geum
18 Waldsteinia
Figures 86 - 87 - 88
Figures 89 - 90 - 91
Figures 92 - 93 - 94
Figures 95 - 96  - 97
Figures 98 - 99
Figures 100 - 101 - 102
Figures 103 - 104

Navigation

Accueil
Par Marie-Victorin
Édition numérique
Divisions de l'ouvrage
DICOTYLES
MONOCOTYLES
Plantes comestibles
Plantes introduites
Plantes médicinales
Plantes rares
Faire un don
À la UNE
PHOTOGRAPHIES
Références

Édition interactive

Flore laurentienne
Frère Marie-Victorin (1885-1944)

Famille 50. ― ROSACEAEROSACÉES ]

10. ROSA Linné. – ROSIER.

Arbuste plus ou moins muni d'aiguillons. Fleurs solitaires ou en corymbe. Pétales grands, normalement cinq, devenant nombreux, dans les formes cultivées, par la transformation des étamines (fleurs dites doubles).

Genre très litigieux dont on ne peut fixer même approximativement le nombre des espèces, le groupe étant une association de formes très voisines où la notion d'espèce n'a pas la même valeur de discontinuité que dans la plupart des autres genres.

Nombre de ces entités paraissent être des crypthybrides qui se propagent parthénogénétiquement depuis l'époque glaciaire. Le genre est biologiquement remarquable parce que ses formes présentent des séries polyploïdiques qui en indiquent l'origine : le nombre chromosomien fondamental haploïde 7, et on a la série 14, 21, 28, 35, 42, 56.

Nos espèces, bien que moins litigieuses que celles de l'ancien monde, le sont suffisamment ; elles sont encore mal connues, et le présent traité n'est que provisoire.

Outre les espèces décrites ci-dessous on pourra rencontrer dans le Québec plusieurs autres espèces : R. rousseauiorum Boivin, R. williamsii Fernald, R. woodsii, Lindley, etc. Le R. virginiana Miller se rencontre, mais très rarement, sur la baie des Chaleurs (Bonaventure), et le R. carolina Linné est l'espèce ordinaire des dunes des Îles-de-la-Madeleine. De plus, on pourra trouver à l'état subspontané le R. corymbifera Borkhausen.

Bien que l'on ait parfois traité les Rosa américains comme un groupe de plus de cent espèces, il est probable que vingt à trente entités seulement peuvent être suffisamment cernées par l'analyse morphologique.

Quelques espèces sont fixes et stables ; les autres sont des centres de variabilité, des complexus donnant naissance à des variations qui sont parallèles d'un groupe à l'autre. Les plus importants de ces complexus sont le R. blanda, le R. acicularis, le R. carolina, le R. arkansana etc. Pour chacune de ces espèces, il y a une forme à tiges basses et une forme à tiges élevées ; une forme fortement armée et une forme inerme ; une forme glabre et une forme pubescente ; une forme à fruits globuleux et une forme à fruits pyriformes, etc.

Le genre Rosa est très voisin du genre Rubus : même consistance, même mode de végétation, même vigueur de croissance, même assemblage de rameaux fertiles et de rameaux stériles, mêmes stipules pétiolaires, pétales semblables, étamines de même forme et indéfinies dans les deux cas. Comme signe absolument distinctif, il reste la forme du réceptacle : convexe chez les Rubus, urcéolé chez les Rosa.

L'idée de rose est indissolublement liée à celle d'un parfum sui generis qu'il est impossible de définir autrement qu'en l'appelant : odeur de rose.

Cependant, dans ce grand genre, il y a une remarquable variété de parfums. Les fleurs de beaucoup d'espèces sont inodores ; certaines exhalent l'odeur de la violette, d'autres celle du musc, d'autres celle de la pomme reinette, de la pêche ou de l'ananas ; d'autres enfin dégagent une odeur fétide ou désagréable.

Les feuilles possèdent une gamme presque aussi riche (odeur poivrée, camphrée, pomacée, de jacinthe, de térébenthine, etc.). Dans les pétales, l'huile essentielle (essence de rose) réside dans les deux plans de cellules épidermiques. Dans les tiges, rameaux, pédicelles, elle se trouve dans l'appareil glanduleux. Dans les feuilles, l'essence occupe les dents et le tissu palissadique.

– Le nom générique est le nom classique latin du rosier ; il vient peut-être d'un mot sanscrit qui signifie : flexible.

Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne 1935, p. 324.

Rosa sp. 47° 23' 14" N - 070° 25' 53" O, Cap-à-la-Branche, L'Isle-aux-Coudres (Village), Charlevoix, le 12 juin 1992, 7210/2 - 5.

Rosa sp.  46° 35' 57.2 N - 072° 16' 09.9 O, Mauricie, MRC Les Chenaux, Saint-Prosper-de-Champlain, route des 1er et 2ième rang Saint-Édouard, bordure du ruisseau Édouard, juin 1992, 10Rosa69883333a - 1616a.

Merveilleux enfants

Lydia, Marie-Laurence et Roxane
dessinent le retour du chantier.

Rosa :
Clef des espèces ] eglanteria ] blanda ] johannensis ] acicularis ] nitida ] rugosa ] cinnamomea ] palustris ]


le jeudi 12 avril 2001 - le vendredi 13 avril 2001
le lundi 3 mars 2008 - le mercredi 24 juin 2009
le samedi 12 juin 2010 - le dimanche 23 avril 2017 - le lundi 20 juin 2021
constante mouvance de mes paysages intérieurs


Rosa nitida Willdenow. 46° 35' 22.2" N - 072° 15' 23.8" O, Mauricie, MRC Les Chenaux, Saint-Prosper, route des 1er et 2e rang Saint-Édouard, levée de fossé, 13:19 le samedi 12 juin 2010, Rosa_nitida_009_950.

Flore laurentienne textes et illustrations
© Les Frères des Écoles Chrétiennes, 1935    © Les presses de l'Université de Montréal, 1964, 1995
© gaëtan morin éditeur 2002     Tous droits réservés Chenelière éducation
achat en ligne

Version numérique : photos, notes, recherches ajouts © Nichole Ouellette 2001 - 2024
Dernière mise à jour 2024-12-01

Flore laurentienne, organisation sans but lucratif (OSBL)

références - notes - bibliographie