Nichole Ouellette
présente
Onagracées
Famille Clef des genres Figures 115, 116 Figures 117, 118 01 Circaea 02 Ludwigia 03 Epilobium 04 Oenothera
Québec en photos
Section du golfe Saint-Laurent
Navigation
Accueil Par Marie-Victorin Édition numérique Divisions de l'ouvrage DICOTYLES MONOCOTYLES Plantes comestibles Plantes introduites Plantes médicinales Plantes rares Faire un don À la UNE PHOTOGRAPHIES Références
|
Édition interactive
Famille 55. ― ONAGRACEAE [ ONAGRACÉES].
3. EPILOBIUM
Linné. — ÉPILOBE.
3. Epilobium palustre
Linné. — Épilobe palustre. — (Swamp willow-herb).
— Tige (longueur 10-60 cm) généralement dressée et presque simple, couverte supérieurement de poils recourbés ; rameaux souterrains vivaces et stolonifères ; feuilles opposées, sessiles, linéaires-lancéolées, plutôt éloignées les unes des autres, à nervures secondaires immergées dans le tissu de la feuille ; fleurs (diam. 4-6 mm) placées dans les aisselles supérieures, peu nombreuses, roses ou blanchâtres ; capsule (longueur 3-5 cm). Floraison estivale. Tourbières et rivages humides. Général.
Cette espèce très complexe est constituée par un groupe de formes assez différentes distribuées dans tout l'hémisphère boréal. Ces formes (espèces élémentaires, variétés ou races) sont particulièrement bien développées autour du
golfe Saint-Laurent, où l'on retrouve des entités systématiques décrites dans les Alpes, en Sibérie, en Laponie, en Mandchourie, etc.
L'espèce est remarquable écologiquement par son héliophilie, par l'enrobement complet des nervures secondaires dans le tissu foliaire, par les énormes raphides contenus dans le tissu lacuneux, et par les rosettes bulbiformes qui apparaissent à l'automne au bout des stolons. Ces rosettes sont considérables par rapport aux stolons eux-mêmes ; elles sont formées d'écailles charnues, très imbriquées, dont la face externe est extrêmement convexe. La face interne est, au contraire, très concave, et l'épiderme, sans adhérence au parenchyme, est tendu au-dessus de cette cavité comme une peau sur un tambour. Cette disposition curieuse est sans doute une efficace protection contre le froid, et explique peut-être la dispersion boréale de l'espèce.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 370, 371
le lundi 12 janvier 2009 - le samedi 27 mai 2017
constante mouvance de mes paysages intérieurs
|