Il n’en est pas de même de la rivière des Outaouais, immense rivière de sept cents milles de
longueur, débouchant de la fosse tectonique du grand
lac Témiscamingue et dont
le bassin comprend tout le centre du Bouclier précambrien. La flore propre de
la rivière des Outaouais est encore incomplètement connue, mais on lui reconnaît déjà une
remarquable individualité attribuable à des migrations datant probablement du
début des temps post-glaciaires.
Carte H. Distribution des eaux à la période dite du lac Algonquin.
La carte de distribution des eaux à la période dite du lac Algonquin
donne la clef de l’origine probable de la florule spéciale de cette section.
Le lac Algonquin déverse à ce moment une partie de ses eaux, par un court canal
longeant un front glaciaire résiduel, dans un bras de la
mer Champlain occupant
la vallée de la rivière des Outaouais. Ce canal correspond grosso modo à la dépression unissant
encore aujourd’hui la rivière des Outaouais à la baie Georgienne par la rivière Mattawa, le lac
Nipissing et la rivière des Français. Cette dépression semble avoir été une voie
importante de migration biologique et avoir amené sur ce qui est aujourd’hui
la rivière des Outaouais, un certain nombre d’éléments de la flore des Grands Lacs.
47° 17' 42" N - 079° 27' 25" O,
Abitibi-Témiscamingue,
MRC Témiscamingue, Duhamel-Ouest, Lieu historique national du Canada du Fort-Témiscamingue,
lac Témiscamingue
(Notes toponymiques), zone de préservation, 07:55 le samedi 6 août 2005, Duhamel_Ouest_003_800.
Les abords du
lac Témiscamingue sont remarquables en ce qu’ils sont la limite
au nord de tout un groupe d’arbres importants et d’un bon nombre d’autres
d’éléments :