Nichole Ouellette
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Histoire de la science
Période post-linnéenne 1
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2. Période post-linnéenne.
(suite V) À l'Université McGill, H. D. Penhallow crée l'herbier de
cette institution et publie des travaux de paléobotanique. Cet herbier contient
aussi les collections locales du Dr. A. F. Holmes et du Rev. Robert Campbell. Ce
dernier a, de plus, publié de nombreuses notes dans le Canadian Record of
Science.
Il reste à mentionner le nom de John Macoun (1831-1920), naturaliste de la
Commission géologique du Canada, qui a fait des explorations botaniques dans le
Québec et a publié le Catalogue of Canadian Plants; son fils, James Macoun,
a fait aussi des travaux botaniques sur le terrain et publié diverses notes.
Les noms de James Fletcher (1852-1908), botaniste de la Ferme expérimentale
d'Ottawa, et de M. O. Malte (1880-1933), directeur de l'Herbier national à
Ottawa, appartiennent aussi à l'histoire de la botanique laurentienne.
Nous terminons ce rapide abrégé sans toucher à l'œuvre des naturalistes
actuellement vivants. Nous avons d'ailleurs mentionné le plus grand nombre
d'entre eux, comme maîtres ou collaborateurs dans la préface
de cet ouvrage. On ne peut cependant omettre ici le nom du
Prof. M. L. Fernald,
de l'Université Harvard, qui s'identifie avec la période contemporaine des
études sur notre flore. La majeure partie de ses admirables travaux est
contenue dans Rhodora, organe du New England Botanical Club, qui
est devenu, de ce fait, une source indispensable de renseignements pour les
botanistes du Québec.
Avec la fondation des écoles de science dans nos universités du Québec, un
nouveau chapitre commence dans l'histoire de la botanique laurentienne. Le champ
est vaste et presque vierge, qui s'ouvre devant les pas de la présente
génération. Les seuls inventaires, phanérogamique et surtout cryptogamique,
du Québec, demandent l'effort concerté et longtemps continué d'une pléiade
de chercheurs entraînés. Que dire des disciplines générales: morphologie et
physiologie, écologie et génétique, phytogéographie et paléobotanique,
sillons ouverts par les grands botanistes du passé, et que nous pouvons pousser
toujours un peu plus loin, vers l'infini de l'horizon, là où toutes les lignes
se rejoignent dans la grande synthèse de la Nature des choses.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne 1935, p. 16.
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