Nomenclature
Pour la nomenclature, nous avons suivi aussi exactement que possible les règles
internationales de la nomenclature botanique, telles qu'édictées par le congrès
de Vienne (1905) et modifiées par les congrès subséquents. À la date de la
mise sous presse de la
Flore laurentienne (3 avril 1935), les modifications apportées par le congrès de
Cambridge (1930) n'étaient pas encore officiellement publiées, et nous n'avons
pu en tenir compte. Nous ne sommes pas entré dans le détail des discussions
nomenclatorielles techniques, ni dans le maquis de la synonymie. Des synonymes
n'ont été cités, en fin de description, que dans les cas où ces binômes
sont employés comme noms valides dans les flores encore en usage courant. Malgré l'importance
biologique des variations de l'espèce, il nous a paru
préférable dans un ouvrage élémentaire sur la flore laurentienne, de nous en
tenir au concept d'une espèce large et indivise, et de ne pas décrire les
variétés et les formes. Il a cependant été fait exception pour quelques cas
particuliers, où la mention en note d'une variété mettait en évidence un fait biologique ou
phytogéographique important.
La nomenclature binaire latine, fixée par des règles internationales, suffit
aux besoins des botanistes professionnels, mais les amateurs, les adeptes
d'autres sciences, et en général tous ceux pour qui la botanique est un objet
secondaire d'étude, réclament d'ordinaire avec insistance des noms français. Ces noms français
peuvent être soit des noms vulgaires, soit des noms
d'origine scientifique, ou à tournure scientifique.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne 1935, p. 4.
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