Nichole Ouellette
présente
Liliacées
Index Famille Clef des genres Figures 231, 232 Figures 233, 234, 235 Figures 236, 237, 238 01. Smilax 02. Polygonatum 03. Trillium 04. Medeola 05. Clintonia 06. Asparagus 07. Maianthemum 08. Smilacina 09. Streptopus 10. Uvularia 11. Hemerocallis 12. Erythronium 13. Lilium 14. Allium 15. Tofieldia 16. Veratrum 17. Zigadenus
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Accueil Par Marie-Victorin Édition numérique Divisions de l'ouvrage DICOTYLES MONOCOTYLES Plantes comestibles Plantes introduites Plantes médicinales Plantes rares Faire un don À la UNE PHOTOGRAPHIES Références
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| Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Famille 109. — LILIACEAE
[ LILIACÉES].
3. TRILLIUM Linné. — TRILLE.
Plantes vivaces, à rhizomes courts et tubériformes. Tiges charnues, portant
près du sommet un verticille de 3 feuilles à nervures réticulées. Fleur
solitaire. Divisions du périanthe bisériées : les 3 intérieures (pétales)
généralement pétaloïdes, caduques ; les 3 extérieures (sépales) vertes et
persistantes. Étamines 6, hypogynes. Ovaire sessile, 3-6 - angulaire ; ovules
plus ou moins nombreux dans chaque loge ; styles 3, stigmatifères ventralement.
Environ 40 espèces, dont une trentaine américaines et les autres asiatiques
(Japon, Chine et Sibérie). Le genre est étroitement allié au genre Paris de
l'Eurasie. La différence principale réside dans les 4-5-6 loges de l'ovaire des
Paris, qui s'opposent aux 3 loges de celui des Trillium ; les autres caractères
des Trillium (forme globuleuse du rhizome, largeur des sépales et des pétales,
étamines nautiques, ovaire pyramidal) se retrouvent soit dans l'une soit dans
l'autre des espèces du genre Paris. Quoiqu'il en soit de cette affinité, le
genre Paris s'est surtout développé dans l'Asie orientale, une seule espèce
atteignant l'Europe (P. quadrifolia), tandis que le genre Trillium, chichement
représenté dans l'Asie orientale, s'est merveilleusement développé en Amérique.
— Un certain nombre d'espèces, dont au moins deux des nôtres (T. erectum,
T.
grandiflorum) sont très instables, en ce sens qu'elles sont sujettes à des
mutations extraordinaires, à de nombreuses anomalies phyllotaxiques ou
allomorphiques. Ces anomalies se manifestent en diverses directions : tendance à
la tétramérie (convergence vers le genre Paris) ou à une 5 - 6 - mérie parfaite
ou partielle, augmentation du nombre des pièces dans les divers verticilles
foliaires ou floraux, pluralité des verticilles foliaires, phyllodie, staminodie,
etc. Ces variations se reproduisent d'année en année sur le même rhizome et
quelques-unes d'entre elles sont probablement héréditaires et d'origine
germinale.
— Le rhizome des Trillium présente une saveur rappelant celle des plantes qui
contiennent de la saponine. Il contient un glucoside analogue à celui du Paris
européen. Ce dernier faisait autrefois partie des philtres, la croyance
populaire voulant qu'il provoque des idées érotiques. Les propriétés
physiologiques du glucoside des Trillium ne paraissent pas avoir été
spécialement étudiées. On sait seulement que les Américains d’origine (Indiens
de l'Amérique dans le texte) employaient ces plantes en cataplasmes sur les
tumeurs et les ulcères, sans doute à cause d'une action dépressive sur le
système nerveux. On leur attribue aussi d'hypothétiques propriétés émétiques et
emménagogues.
— Le nom générique signifie : trois ; allusion au type méristique des
verticilles foliaires et floraux.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 644
le lundi 17 mai 2021 - le mardi 17 mai 2022
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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