Nichole Ouellette
présente
Dynamisme de la flore laurentienne
Point de vue dynamique Point de vue dynamique Facteurs d'évolution Termes discontinus Termes discontinus Termes continus Termes continus Termes continus Termes continus Termes continus Termes continus Facteurs d'élimination Facteurs extrinsèques Facteurs extrinsèques Conclusion
Terre-Neuve et Labrador
Image satellite et carte
Récit de voyage
Papiers peints
Cypripedium reginae
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Édition interactive
ESQUISSE GÉNÉRALE DE LA FLORE LAURENTIENNE.
| II. - DYNAMISME DE LA FLORE LAURENTIENNE. |
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B. ― FACTEURS DYNAMIQUES
INTRINSÈQUES.
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| 1. FACTEURS D'ÉVOLUTION PROGRESSIVE.
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Mais un autre grand événement de l’histoire géologique de l’Amérique va
s’accomplir durant le Tertiaire, et devenir encore un puissant facteur
d’isolement. Nous voulons parler de la disparition, par dérive continentale ou
autrement, du pont nord-atlantique qui, baigné au sud par la mystérieuse
mer Téthys, unissait, depuis le cambrien, mais avec des
vicissitudes diverses, l’Amérique et l’Europe.
Cette disparition du être graduelle, mais lorsqu’elle devint complète, que
les courants d’eau froide affluèrent vers le sud, que le secours des vents et
des insectes manqua aux phénomènes de pollinisation, lorsqu’enfin les conditions
de milieu devinrent de plus en plus différentes d’un côté et de l’autre de
l’Atlantique, les mêmes processus différenciateurs que nous avons vus amener la
ségrégation gymnospermique au Crétacé, entrèrent en jeu pour faire diverger de
plus en plus les flores américaine et européenne, jusque-là relativement
semblables, à la faveur de la continuité des terres et de l’uniformité du
climat.
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Carte N.
― Le continent nord-américain durant le
Tertiaire. La mer mitoyenne disparaît et la forêt tertiaire s'établit en
conservant son caractère bicentrique.
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Ainsi, nous voyons alors s’éteindre en Europe quelques-uns des arbres les
plus familiers de l’Amérique d’aujourd’hui :
À cette impressionnante liste d’arbres, ajoutons des arbustes :
Vaccinium
corymbosum, Vaccinium stamineum, et des plantes herbacées
caractéristiques :
Brasenia schreberi, Dulichium arundinaceum. D’un autre côté,
l’Amérique perd aussi quelques unités, comme les diverses espèces du genre
Trapa.
Sans doute, ces espèces s’éteignirent par manque de plasticité, à cause d’une
impuissance intrinsèque à s’adapter aux conditions nouvelles. La plupart des
genres d’arbres, et nombre de genres herbacés ou frutescents, continuèrent
cependant à vivre sur les deux continents ; mais leurs espèces, graduellement
modifiées par l’isolement, finirent par diverger à ce point que si la plupart
des genres d’arbres de la flore du nord-est de l’Amérique vivent en Europe
occidentale, les deux régions,- il faut noter ce fait qui est capital, - n’ont
aucune espèce en commun, sauf peut-être le
Juniperus communis, qui affecte d’ailleurs en Amérique un port déprimé
très différent de celui de la forme ordinaire européenne.
Mais malgré ces différences spécifiques, il est facile cependant de
reconnaître les affinités, et d’établir, d’un côté à l’autre de l’Atlantique,
entre les hêtres, les bouleaux, les pins, les ostryers, un parallélisme, une
vicariance, analogue au parallélisme, à la vicariance que nous avons reconnus
entre les gymnospermes de l’est et de l’ouest de l’Amérique. Ainsi l’Ostrya
virginiana diffère très peu de l’Ostrya carpinifolia d’Europe ;
l’Ulmus
rubra
d’Amérique et l’Ulmus procera d’Europe sont évidemment de même souche, et
notre magnifique
Ulmus americana n’est que le vacariant américain de 1’Ulmus laevis
d’Europe. Une semblable relation unit le Pinus strobus laurentien et le
Pinus peuce balkanique, le
Pinus divaricata hudsonien et le Pinus sylvestris du nord de
l’Europe. Dans certains cas cependant, comme dans celui des chênes, cette
vicariance ne paraît pas exister : nos chênes appartiennent à des séries
d’espèces non apparentées aux séries d’Europe.
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Carte O.
―Les ponts continentaux durant le Tertiaire (époque éocène). |
Ces identités ou ces vicariances, plus frappantes quand il s’agit d’arbres
connus de tout le monde, s’établissent également quand il s’agit de la flore
herbacée ou frutescente. Il y avait continuité dans la flore littorale de la mer
Téthys, depuis le Bouclier scandinave jusqu’au
Bouclier laurentien. Cette
continuité, favorisée par l’uniformité du climat tertiaire, a évidemment été
rompue par la disparition du pont nord-atlantique. Mais la flore actuelle du
golfe Saint-Laurent contient une florule assez importante dont les affinités
ou les identités scandinaves ou baltes sautent aux yeux. Certains éléments
comme :
Atriplex sabulosa
Carex salina var. kattegatensis
Carex vesicaria var. laurentiana
Eleocharis uniglumis |
Polygonum oxyspermum
Polygonum raii
Scirpus rollandii
Sparganium glomeraturn,
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sont demeurés inchangés ; d’autres, comme le Carex hostiana var.
laurentiana, de Terre-Neuve (image
satellite et carte) et d’Anticosti,
ont divergé plus ou moins du type primitif.
Frère
Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 68, 69, 70.
49° 26' 00" N - 057° 44' 00" O, Terre-Neuve-et-Labrador, île
de Terre-Neuve, Parc national du Canada du Gros-Morne, du sentier
d'interprétation de la Lomond River, marche gyuidée avec Marilyn Anions, le mercredi 10 juillet 1996. Cypripedium reginae (1280 x 859 pixels)
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48° 33' 00" N - 058° 40' 00" O, Terre-Neuve-et-Labrador, île de
Terre-Neuve, Port au Port Peninsula, route des Ancêtres-Français, formation
rocheuse à l'embouchure de la Romaines Brook, le samedi 6 juillet 1996,
960701_15_800.
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49° 29' 00" N - 058° 08' 00" O, Terre-Neuve-et-Labrador,
île de Terre-Neuve, Parc national du Canada du Gros-Morne, vallée glacier de
l'étang Trout River, jeudi le 11 juillet 1996, 960710_20_800.
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49° 45' 00" N - 055° 00' 00" O, Terre-Neuve-et-Labrador, île
de Terre-Neuve, Notre-Dame Bay, vue du L.-R.-Curtis causeway, route nº
340, le mardi 9 juillet 1996, 960707_17_800.
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le dimanche 6 avril 2003
le vendredi 28 mai 2010 - le jeudi 8 mars 2012 - le dimanche 5 octobre 2014
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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