Nichole Ouellette
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Québec en photos
Fleuve Saint-Laurent
Section estuarienne
Réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre
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ESQUISSE GÉNÉRALE DE LA FLORE
LAURENTIENNE.
| I. -ÉQUILIBRE ACTUEL DE LA FLORE LAURENTIENNE.
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2° District fluvial.
e) Section estuarienne du Saint-Laurent.
À partir du lac
Saint-Pierre, les conditions écologiques du Saint-Laurent subissent un changement radical. La progression lente et continue
de la grande masse d’eau douce fait place graduellement au régime de la marée de refoulement, où deux fois par vingt-quatre heures,
les rivages subissent une courte alternance d’émersion et d’immersion. Nous désignons sous le nom de section estuarienne, - c’est une
acception particulière du terme, - la portion du fleuve sous puissance des marées d’eau douce. Cette section va de la décharge
du lac Saint-Pierre
jusqu’au comté de l’Islet.
Les grèves intercotidales de la section estuarienne possèdent une riche flore
d’endémiques et de reliques dont l’origine pose des problèmes dynamiques sur lesquels nous reviendrons plus loin. Les plus remarquables de ces plantes,
spéciales ou presque, à l’habitat estuarien sont :
Toutes ces plantes sont adaptées d’une manière ou d’une autre, et parfois d’une façon extraordinairement efficace, aux conditions de vie spéciales créées
par les marées d’eau douce. Elles sont en général pauvres en parenchyme chlorophyllien et n’offrent pas de grandes surfaces foliaires pouvant donner
prise à l’action mécanique de l’eau. Elles sont souvent annuelles ou pérennantes, l’érosion et la sédimentation continuelles permettant difficilement
aux plantes à souche ou à rhizome (Scirpus validus var. creber, S. acutus) de s’emparer du terrain.
Assez curieusement, certaines espèces qui, dans l’ouest du Québec, n’ont aucune préférence hydrophytique, viennent ici se réfugier dans la zone
intercotidale de l’habitat estuarien, en vertu de quelque convenance écologique probablement liée à la température de l’eau. Telles sont :
Dès que l’on s’élève au-dessus de la zone intercotidale, les rivages du Saint-Laurent, dans la section estuarienne, n’offrent rien de très spécial, sauf
que les graviers et terres meubles accumulés par l’action mécanique des grandes marées offrent des conditions favorables à certaines plantes, comme par exemple
aux Oenothera,
qui y sont extrêmement diversifiés :
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 53, 54.
le lundi 13 janvier 2003 - le lundi 22 janvier 2007
le mercredi 8 juillet 2009 - le samedi 4 février 2012 - le mercredi 22 décembre 2021
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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