Nichole Ouellette
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ESQUISSE GÉNÉRALE DE LA FLORE LAURENTIENNE.
| I. -ÉQUILIBRE ACTUEL DE LA FLORE LAURENTIENNE.
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3° District insulaire maritime.
b) Section des Îles-de-la-Madeleine.
Il reste à caractériser les Îles-de-la-Madeleine, petite section excentrique,
rattachée politiquement au Québec, mais que sa géologie, sa physiographie et les
affinités de sa flore en isolent complètement.
Cet
archipel émerge au milieu du Golfe, à quatre-vingt-dix milles de
Terre-Neuve, cent cinquante milles de Gaspé et cent milles de la
Nouvelle-Écosse. Les îles qui le composent : Entrée, Havre-au-Ber,
Étang-du-Nord, Havre-aux-Maisons, Grande-Entrée, Grosse-Île, Brion, sont les
restes déchiquetés d’une terre continentale disparue. Leur superficie réelle est
très restreinte, mais elles sont réunies par de longs cordons de dunes et de
vastes étendues de sable qui émergent à marée basse. Les roches qui composent
les massifs insulaires sont de trois sortes.
47° 33' 27" N - 61° 31' 34" O, Les Îles-de-la-Madeleine, archipel équivalent à une MRC
Golfe Saint-Laurent,
archipel
madelinot, île de la Grande Entrée, Les Îles-de-la-Madeleine (Municipalité)
(L'Étang-du-Nord), chemin du Phare, entre l'Étang-du-Nord et Fatima, jour de
mer, de queue de tempête, de vents et de mer agitée, le dimanche 16 juin 1996, 960616_8_800
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Ce sont en premier lieu les grès horizontaux et tendres, d’un rouge sanguine, qui donnent à l’archipel un
caractère distinctif. Ces grès rouges sont juxtaposés à des grès gris et plus
durs qui forment aussi des falaises en certains endroits. Enfin, les actions
volcaniques ont créé des dômes arrondis et symétriques comme des seins, et qui
ont reçu le nom de Demoiselles. Là où les épanchements volcaniques sont venus en
contact avec les grès, on trouve de grandes masses de gypse.
La flore des Îles-de-la-Madeleine est, dans son ensemble, une flore
oxylo-xérophytique dont le caractère xérophytique est atténué par l’humidité de
l’atmosphère. Grâce à cette circonstance, la verdure des îles est d’une
fraîcheur qui rappelle la verte Érin.
47° 22' 51.3" N - 61° 54' 16.8" O, archipel équivalent à une MRC
Golfe Saint-Laurent,
archipel
madelinot, île de Cap aux Meules, Les Îles-de-la-Madeleine (Municipalité) (Fatima), probablement de la
Butte du Vent (Colline), juillet 1978, diapositive Guy Lapointe,
carrousel 24 nº 100. Données GPS à titre indicatif.
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La forêt primitive est disparue de presque partout ; à
Brion elle couvre encore cependant une grande partie de l’île, nous
renseignant ainsi sur l’état primitif de l’archipel.
Les Îles-de-la-Madeleine paraissent avoir échappé, au moins partiellement, à
la glaciation Wisconsin, sans doute à cause de leur situation excentrique. Aussi
n’est-on pas surpris d’y trouver une florule reliquale et une florule endémique.
Certains de ces éléments (Corema conradii, Myrica pensylvanica,
Hudsonia tomentosa) indiquent une relation de continuité avec la plaine côtière américaine, d’autres (Polygonum raii,
Atriplex sabulosa)
indiquent une relation avec la flore atlantique européenne, et d’autres enfin (Potamogeton
filiformis var. macounii) suggèrent des relations cordillériennes.
Les endémiques stricts sont peu nombreux, mais assez significatifs :
Aster laurentianus var. magdalenensis
Bidens heterodoxa |
Epilobium glandulosum var. brionense
Myriophyllum magdalenense. |
Plusieurs autres plantes sont endémiques à la fois aux Îles-de-la-Madeleine
et à quelques territoires voisins (Terre-Neuve, île de Sable,
Gaspésie, etc.).
Ce sont, entre autres :
47° 23' 00" N - 61° 52' 00" O, Les Îles-de-la-Madeleine, archipel équivalent à
une MRC
Golfe Saint-Laurent,
archipel madelinot, île de Cap aux Meules, Les
Îles-de-la-Madeleine (Municipalité) (L'Étang-du-Nord), chemin du Phare, entre l'Étang-du-Nord et Fatima, jour de mer, de queue de tempête, de vents et de mer
agitée, le dimanche 16 juin 1996, 960616_14_800. |
Pour terminer ces notes rapides sur la flore de ces miettes de la terre canadienne, perdues au milieu du Golfe, ajoutons que l’île Brion est remarquable par un gigantisme surprenant de certaines unités de sa flore herbacée :
Epilobium angustifolium, Habenaria obtusata, Listera convallarioides, etc., et que le rocher des Oiseaux, table de grès qui monte
tout droit à cent cinquante pieds au-dessus des flots, et couvre à peine sept acres de superficie, possède l’une des plus pauvres flores phanérogamiques
connues, se composant seulement d’une vingtaine d’espèces, dont les plus abondantes sont :
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 59, 60.
le mardi 14 janvier 2003
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