Nichole Ouellette
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ESQUISSE GÉNÉRALE DE LA FLORE
LAURENTIENNE.
| I. -ÉQUILIBRE ACTUEL DE LA FLORE LAURENTIENNE.
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3. RÉGION LAURENTIENNE
(Troisième de quatre pages :
page 4)
Les caractéristiques de la forêt feuillue septentrionale sont : une extrême densité causée par le grand nombre des arbres et leurs degrés divers de tolérance ; le fait que cette sorte de forêt trouve ses conditions d'optimum en plaine alluvionnaire et sur les collines de faible élévation ; l'apparition et la disparition de peuplements transitoires de Betula
papyrifera, de
B. populifolia et de
Populus tremuloides ; l'occurrence de
formations pures de
Pinus strobus et d'Acer saccharum ; la fréquence de
l'association caractéristique :
Fagus grandifolia -
Betula alleghaniensis -
Acer saccharum.
À ces données générales sur la structure et la distribution des unités forestières du nord-est
de l'Amérique, nous croyons utile de joindre ici la carte établie
par le Service forestier de la province de Québec, pour fins de classification et d'aménagement,
en lui conservant ses divisions et sa nomenclature, divisions et nomenclature qui diffèrent par certains
détails de celles qui ont été esquissées plus haut.
Détail de la carte G. Unités forestières de la province de Québec,
d'après la carte du Service forestier de la province. |
Carte entière.
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Toutes ces notions sont précieuses et d'importance pratique, car la division de la région
laurentienne en trois ou quatre larges unités, sur la base des peuplements forestiers, a pour
elle le fait primordial que la couverture naturelle du pays est la forêt, et que la forêt est
biologiquement la synthèse, le locus, pourrait-on dire, de mille et une entités végétales et animales,
de mille et une associations, de mille et une relations symbiotiques ou parasitaires.
Mais par contre, cette division ne rend pas suffisamment compte des groupements de la flore herbacée,
des migrations, des aires disjointes, de la localisation des endémiques. Une colonie isolée de Gentiana gaspensis
a plus de signification biologique et plus de portée phytogéographique que cent milles carrés de
Picea mariana ;
la flore d'un territoire de quelques milles carrés, comme la
Minganie,
a plus d'importance théorique que celle de tout le reste de l'immense comté de
Saguenay.
Ces objections invitent à une analyse plus fine, à des divisions territoriales plus nombreuses et moins étendues,
permettant d'élaborer une classification phytogéographique où puisse tenir le plus grand nombre de faits possibles.
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 32, 33.
constante mouvance de mes paysages intérieurs
le jeudi 18 avril 2002 - le dimanche 5 juillet 2009
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